PRINTEMPS DES POETES
C’est pour remettre la poésie au goût du jour que ce tient chaque année cette manifestation nationale et internationale. Un renouveau saisonnier qui laisse place au poème : lecture de poèmes au grand public par des compagnies théâtrales et des invités, qui permet de (re)découvrir nos classiques : notamment les œuvres de Michel Butor, René Depestre, André Velter, Kenneth White, & qui offre un nouveau panorama de la poésie contemporaine : François Cheng, Pierre Dhainaut, André Velter, Chantal Dupuy, Abdellatif Laâbi, Yvon LeMen, et bien d’autres !
Petite mise en bouche : Festisound t’offre un poème d’André Velter, à découvrir :
Je viens d'une autre vie
et porte mon pays sur le dos,
comme il arrive aux condottieres
qui gardent dans leurs fontes de cuir
un peu de cendre bleue.
et porte mon pays sur le dos,
comme il arrive aux condottieres
qui gardent dans leurs fontes de cuir
un peu de cendre bleue.
Et cette année, ouvert à tous : le concours Andrée Chédid du poème chanté, en présence de Matthieu Chédid (-M-), président du jury : de quoi initier tes cordes vocales à la poésie !
Viens te renseigner sur le site !
Rendez-vous incontournable des passionnés d'arts martiaux et de sports de combat,
le 25e Festival des arts martiaux propose de nombreuses démonstrations spectaculaires des plus grands maîtres d'arts martiaux et les interventions des plus grands champions de sports de combat !
Alors si tu es curieux : au programme du Festival, performances de disciplines telles que le Judo, l’Aïkido, la Capoeira, le Karaté, la kalaripayat, le Kendo, le Kung-fu, le Kravmaga ou encore le Sambo.Ci-dessous, une petite démo de Capoeira !
Réserves ton samedi 26 mars 2011 !
Où ça se passe ? Sous le dojo de Paris-Bercy
PARIS PHOTO
Fan de photographie ? Rdv à Paris Photo !
Paris Photo, c’est la réunion de toutes les galeries à l’internationale qui nous présente leurs nouvelles acquisitions photo et les nouveaux talents : on peut acheter bien sûr, mais surtout on peut déambuler et découvrir toutes les tendances de la photographie, en Finlande, en Espagne,
en Allemagne, aux Etats-Unis, sur Paris : la photographie, c’est bien connu, reflète la vie
et les mœurs d’une société.
On écoute les conférences, on participe aux rencontres, et on assiste à la remise du Prix,
qui dévoile le nouveau talent 2011 ! (rappelons-le l’année dernière c’était : )
Une société qui a bien évoluée en matière photographique depuis l’invention du daguerréotype ! Pour les passionnés et les curieux, on pourra d’ailleurs découvrir ses toutes premières photographies, des photographies qui, vous le verrez, sont déjà tellement novatrices.
Après l’Europe centrale pour 2010, Paris Photo met à l’honneur pour sa 15e édition,
du 17 au 20 novembre 2011, la photographie africaine subsaharienne de Bamako à Cape Town.
INTERVIEW : Je suis partie à la rencontre de Chen Yu, de la galerie Yu, une galerie de photographie contemporaine parisienne.
Une interview, pour comprendre un peu mieux l’impact d’un salon, festival artistique, sur l’évolution de la photographie… Rencontre.
Delphine pour Festisound : Votre galerie, la Galerie Yu, est spécialisée dans la photographie contemporaine, pourquoi un tel choix ?
Chen Yu : Il est vrai que nous diffusions de nombreux artistes photographes contemporains chinois : notamment Liu Bolin, mais aussi d’autres très connus comme Les Gao Brothers par exemple, ou Weng Fen, Li Wei, qui sont très doués dans la photographie.
C’est un choix en tant que galeriste de choisir qui sélectionner et qui diffuser. Nous apprécions le médium photographique, simplement. Il est important de diffuser ce qu’on aime, je trouve qu’on le fait avec plus d’impact.
Que faut-il savoir sur Liu Bolin pour mieux appréhender son travail ?
Liu Bolin est un artiste chinois, il fait de la photographie contemporaine. Il est encore jeune sur la scène de la performance mais son succès est grandissant, et international surtout. Il est diplomé en 2001 du département sculpture de la CAFA. C’est un artiste qui utilise le corps, en jouant, comme s'il s'agissait de sculptures vivantes. Il s'intéresse à la question du corps dans l'environnement social : comment se fondre dans la société ? Ou au contraire ressortir dans un paysage socio-culturel donné ? Dans sa série "Camouflage", il travaille donc toujours en fonction du site dans lequel il conduit ses performances, en tenant compte des éléments visuels et émotionnels autant que des codes sociaux qui transparaissent dans ces lieux. Son travail est très intéressant, et je vous invite à le découvrir si vous ne le connaissez pas encore.
Pouvez-vous nous présenter une œuvre de Liu Bolin en quelques mots ?
Dans Hiding in the city (1ère image), Liu Bolin s’attache à cette notion de Camouflage. Il représente une famille, une vision typique de la famille chinoise : un père, une mère, et deux enfants garçon et fille. C’est une famille en totale adhésion avec la philosophie de vie culturelle chinoise. Ils se fondent dans le « paysage » d’un drapeau chinois. Comme pour montrer visuellement l’impact clair d’une certaine uniformisation culturelle de la société. Chaque individu perd ses caractéristiques individuelles…
Comment se déroule votre commerce ?
Malgré ce qu’on dit des galeries, ma galerie marche plutôt bien (rires). C’est surtout parce qu’elle est ouverte à l’internationale, le public et les possibilités de vendre sont multipliées. Et puis le marché artistique chinois est différent. De plus, c’est de la photographie, il est vrai que lorsqu’on gère de la photographie, à plusieurs tirage, les ventes se font bien.
L’année dernière, vous avez été partenaire du festival Shadows, pouvez-vous nous en dire plus sur cette expérience ?
Le Festival Shadows est un festival dédié au cinéma indépendant chinois. Notre partenariat consistait à échanger une visibilité médiatique. A cette époque, lorsque les gens entraient dans la galerie, j’avais mis en place une affiche du Festival Shadows et un livre édité pour le Festival. Tous le monde y avaient donc accès, cela augmentait leur visibilité, et dans la presse, et chez les particuliers. Les organisateurs du Festival, de leur côté on fait exactement la même chose pour nous et la Galerie Yu.
Que pensez-vous du Salon Paris Photo ?
Cette foire est le rendez-vous des amoureux de la photographie. Le nombre de galeries étrangères est énormes, il s’élève à 78%, ce qui, je trouve, est une très bonne chose cette ouverture à l’international. On explore les nouvelles tendances, on découvre de jeunes artistes, on découvre d’autres territoires… C’est aussi la rencontre avec de nouveaux collectionneurs.
Finalement, peut-on calculer l’impact d’un salon sur le travail d’un artiste ?
Bien sûr qu’on peut tenter de calculer cet impact. Quoi qu’il en soit, l’impact est toujours positif. Il permet une visibilité qui est très importante. Les retombées presse sont généralement très bonnes. C’est important pour une œuvre de faire des salons, de se balader dans les musées et les galeries, ça entre dans sa « carte d’identité » et ça, les acheteurs y font beaucoup attention.
Merci pour cette interview, et voici le lien de la Galerie Yu